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Jun 05, 2023

48e nuit des César : le coup d'œil d'Éric Neuhoff

Féminisme, écologie et classe américaine auront rythmé la grande soirée du cinéma français. Le pire a été évité. Reste encore à transformer l'essai. Qu'est-ce qu'il faudrait faire ? Même en limitant

Féminisme, écologie et classe américaine auront rythmé la grande soirée du cinéma français. Le pire a été évité. Reste encore à transformer l'essai.

Qu'est-ce qu'il faudrait faire ? Même en limitant les interventions à une minute -une musique vient couvrir les dépassements des bavards-, la soirée paraît toujours aussi longuette. Cela avait commencé par un Jamel Debbouze plutôt en forme et qui disparut trop vite. Pour noyer le poisson, on avait multiplié les maîtres de cérémonie. La nouveauté s'avéra en dents de scie.

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Il y eut évidemment une dose raisonnable de démagogie. La tonalité était au féminisme. L'élément était dédié à l'Ukraine. Il fut question, en passant, des retraites. Juliette Binoche se fit remarquer. Elle pleurait tout le temps. Judith Chemla l'imita. Quel talent ! Nadia Tereszkiewicz des Amandiers salua la mémoire de Dennis Berry et d'Anna Karina. Le délicat Bastien Bouillon tira la langue de surprise avant de grimper sur scène. Il tint son discours mains dans les poches. Ahmed Sylla prit -mouais- la voix de Brando dans Le Parrain .

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La diffusion s'interrompit à cause d'un incident. On crut à un gag. Mais non

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